Aujourd’hui je vous parle de mon gros coup de coeur du salon Mirabilia Lyon, le salon dédié à l’artisanat et aux savoir-faire d’excellence que j’ai découvert au printemps. J’ai longuement discuté avec cette artiste devenue joaillère après vingt ans dans l’architecture. Les images de cet article sont ses photos, elles reflètent parfaitement l’esprit de la marque.
Carole Chiotasso, de l’architecture à la joaillerie
Mon coup de coeur du salon revient à cette artiste joaillière s’est lancée dans la création de bijoux en or 18 carats depuis moins d’un an. Cette une reconversion pour cette narbonnaise architecte de formation. « Mais finalement, ce sont deux domaines d’activité assez proches », me confie-t-elle.
Comme dans l’architecture, on travaille à partir de dessin, comme en architecture, la structure est fondamentale, comme dans l’architecture on travaille à créer une forme cohérente, esthétique et fonctionnelle. Mais ce sont surtout les différences entre ces deux activités qui ont poussé Carole à se lancer. L’avantage de la joaillerie, c’est qu’en fin de journée, on peut déjà avoir une idée du rendu final, contrairement aux projets architecturaux qui peuvent prendre jusqu’à deux ans avant de révéler leur forme finale !
Ce n’est pas la seule frustration que Carole Chiotasso compense avec le bijou : il s’agit aussi de travailler directement la matière !
Carole Chiotasso travaille l’or jaune responsable
Elle s’exprime avec passion pour dire pourquoi elle a choisi l’or jaune, à contre-courant des ors blanc et rose plus appréciés aujourd’hui.
L’or jaune, c’est le vrai or, l’or antique – elle s’inspire énormément de la Méditerranée antique pour ses collections.
Il n’est pas recouvert par un autre métal, il est beau par lui-même dans toute sa matière brute, qui ne ternit pas. Elle travaille de plus avec une démarche qui fait sens en s’approvisionnant auprès de Fairmined, qui propose de l’or responsable. « Ce n’est que 10% plus cher que l’or standard ». Et cela fait sens !
L’or jaune, c’est le vrai or, l’or antique – elle s’inspire énormément de la Méditerranée antique pour ses collections.
Il n’est pas recouvert par un autre métal, il est beau par lui-même dans toute sa matière brute, qui ne ternit pas. Elle travaille de plus avec une démarche qui fait sens en s’approvisionnant auprès de Fairmined, qui propose de l’or responsable. « Ce n’est que 10% plus cher que l’or standard ». Et cela fait sens !
Et ses créations révèlent effectivement toute la beauté de ce matériau précieux universel. Les formes sont épurées, structurées. Les lignes sont claires, aériennes, délicates. Les volumes harmonieux et subtils. Cinq collections composent l’oeuvre de cette artiste passionnée. Toutes portent un nom qui me renvoient à ma propre passion de l’Antiquité grecque et égyptienne.
Il n’y a guère qu’une collection que j’ai moins aimée, parce qu’elle est plus massive. Ses lignes sont toutefois conformes à la touche de Carole Chiotasso.
Des bijoux ou des pépites ?
Pour finir, parlons des écrins. Chez Carole Chiotasso, ils prennent la forme … de pépites, et oui, toujours cette cohérence ! Des écrins en bois de merisier façonnés par un artisan de sa région, qui soulignent, tout comme le présentoir éventail de papier du salon, la démarche créative pertinente de cette jeune joaillière de talent.
Où acheter les créations de Carole ? Et bien, dans sa boutique à Narbonne pour commencer, en ligne par mail avec envoi en colis sécurisé, ou dans les expositions et salons d’artisanat d’art auxquels elle participe régulièrement, comme Mirabilia Lyon, le dernier week-end d’avril cette année.