Lady Dior Grey… Dernier épisode de la Saga avec Marion Cotillard

Lady Dior Grey… 

Quatrième et dernier épisode avec Marion Cotillard.  

 


Scénario :

Le film s’ouvre sur une scène de cabaret, où Marion Cotillard est la Femme sablier, sûre d’elle (ce petit haussement de sourcil pour dire « oui, je sais ! » lorsque l’assistance s’émerveille…) 
 L’ambiance est tendue, on sent que les spectacteurs retiennent leur souffle, et qu’une goutte se forme à leur tempe… On devine un strip-tease à la Dita Von Teese, très sexy, très pin up.

En coulisse, même le peintre en bâtiment est charmé et dégaine son carnet de croquis…

Le tableau suivant la montre en danseuse du Lido – accompagnée au piano par un Elton John – avec  une coiffe immense de plumes sur la tête, très sexy dans sa robe bustier métalllisé avec le sac (qui apparaît !) en gris. Le sac accessoire de scène, étonnant !

Elle joue avec le public, tente le Mâle. Un jeu de correspondance entre sensualité des sens et du palais, quand elle chipe un biscuit, qu’elle offre à un autre, et s’en lèche les doigts, avec un regard appuyé. Un cliché du sexy, mais qui passe bien dans l’ambiance du film. 

Elle sort enfin de son bustier une clé, et minaude… Jusqu’à offrir sa clé à un vieil homme, en chaise roulante dans le public (Ian McKellen). C’est la clé de sa loge… 

On retrouve ensuite le vieil homme, et Lady dans sa loge. Elle est en train de se changer, et porte une combinette so Dior 2009. La musique change, devient plus intimiste. Moment d’émotion.

De son sac (de Mary Poppins!!) elle tire encore un nouvel objet : une fiole assortie, qu’elle partage avec le vieil homme. Puis, elle fait glisser la couverture qui lui couvre les genoux, attrape ses jambes une à une, et caresse les mollets (il porte des remonte-chaussettes ! )…

On ne sait pas ce qu’il arrive ensuite, car l’héroïne retrouve le jeune peintre, qui dessine par-terre, appuyé contre un mur. 

 
De son sac gris, elle retire un crayon, emprunte le carnet, et trace de grands traits noirs … Le peintre a l’air surpris, on ne sait pas si c’est de plaisir ou d’horreur, car le dessin ne nous est pas montré.

On devine cependant par la suite, alors que la Jeune Femme s’apprête à quitter le théâtre (elle a une coiffure très haute, on dirait une mantille ! So chic), que le dessin inspire le jeune peintre, car celui-ci, pris dans un élan frénétique, jette sa peinture sur le mur et dessine un portrait d’elle, dans un tout autre style, très Miss Tic*. 

Le vieil homme, dans un élan passionné semblable se lève – à sa grande surprise – de sa chaise. Lady Dior fait des miracles !

Le dernier plan du film se passe dans la grande roue de Londres, la diva enlève sa veste et dance, seule, au sommet de la grande roue, qui surplombe Big Ben et le Parlement, dans le soleil couchant…

Alors, que retient-on ?
Visiblement, les influences de John Galliano sont l’univers du Cabaret, de la revue, du Music-Hall, style années 20 et 30, avec une touche de Burlesque à la Dita Von Teese (la scène du sablier, puis le look très  Rita Hayworth de Marion).

D’ailleurs cette coiffure… Ca ne vous rappelle rien ? 

Et oui, Lady Gaga toujours à la pointe de la tendance.

Le maquillage est chargé et sophistiqué, les coiffures démesurées (ce chignon très haut !), les tenues celles d’une diva. Tiens, c’est pile dans la tendance « vintage » et « retour années 20-30, » trame  des tendances depuis quelques saisons !

On retrouve d’ailleurs quelques notes de cet esprit dans la dernière collection Dior Hiver 2010 et printemps 2011 (toujours cette coiffure !).

De tous les épisodes Lady Dior, c’est le film que j’ai préféré.

Mais par contre, quelques interrogations…
Le Lido, le monde du music-hall, c’est plutôt Paris que Londres non ? ou alors Broadway !!
– Difficile pour moi de reconnaître Marion Cotillard dans la photo de la pub… Trop de Photoshop?
Voir le film : sur le site officiel.
Redécouvrir les autres films : .

* Miss Tic est une artiste parisienne graffeuse. Vous connaissez certainement son travail sans le savoir : 

Elle travaille au pochoir le plus souvent, et ses héroïnes sont en noir et blanc, comme une esquisse, très féminines. Site officiel ici.

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