Comme tous les hivers, je me suis rendue à Paris cet avant-dernier week-end de janvier pour assister aux salons professionnels de mode et de lingerie.
En général j’essaie aussi toujours de me garder du temps pour faire une ou deux expositions pour continuer à me cultiver en histoire de la mode et du luxe.
Cette année je guettais avec impatience l’exposition publique de la vente aux enchères Didier Ludot chez Artcurial.
Cette année je guettais avec impatience l’exposition publique de la vente aux enchères Didier Ludot chez Artcurial.
Qu’est-ce qu’une exposition publique ? Les maisons de ventes aux enchères proposent toujours aux futurs acquéreurs de voir les « lots » avant leur mise en vente au marteau. C’est l’occasion de voir gratuitement des chefs d’oeuvre qui seront ensuite dispatchés aux quatre coins du monde, qui dans une collection particulière ou dans un musée.
Le collectionneur et antiquaire Didier Ludot
Si vous ne le connaissez pas, ce monsieur est le première antiquaire de mode parisien et français. Il a ouvert sa boutique dans les jardins du palais royal il y a 49 ans.
C’était un vrai pari à l’époque, dans un quartier alors beaucoup moins luxe qu’aujourd’hui. Un quartier plutôt fréquenté par les artistes.
C’était un vrai pari à l’époque, dans un quartier alors beaucoup moins luxe qu’aujourd’hui. Un quartier plutôt fréquenté par les artistes.
Le concept de mode "rétro"
Il a créé un concept de magasin unique en son genre à l’époque c’est-à-dire un magasin consacrés aux anciennes modes. Au début des années 70, on ne parle pas de vintage mais de rétro.
Les marques ne sont pas du tout tournées vers leur histoire, leurs archives.
Ce qui a changé la donne, c’est la collection rétro d’Yves Saint-Laurent en 1971. Une collection qui a fait scandale, car il puise, pour la première fois depuis 30 ans son inspiration dans la mode des années 40s, celles dont on n’a pas envie de se rappeler, celles de l’Occupation. Si vous êtes intéressé par cette époque, ou par la collection « rétro » d’Yves Saint-Laurent, voici deux références de livres sur le sujet.
Ce qui a changé la donne, c’est la collection rétro d’Yves Saint-Laurent en 1971. Une collection qui a fait scandale, car il puise, pour la première fois depuis 30 ans son inspiration dans la mode des années 40s, celles dont on n’a pas envie de se rappeler, celles de l’Occupation. Si vous êtes intéressé par cette époque, ou par la collection « rétro » d’Yves Saint-Laurent, voici deux références de livres sur le sujet.
Les anciennes modes ce sont aussi, pour les personnes moins fortunées, une occasion d’avoir accès à des pièces exceptionnelles par le savoir-faire qu’il avait fallu pour les créer mais aussi par les matières choisies et bien sûr par le style, l’originalité des modèles.
La collection Haute-Couture Didier Ludot chez Artcurial
En quarante ans, M. Ludot a forgé sa réputation et bâti une impressionnante collection personnelle dont il expose près de 200 modèle dans l’hôtel particulier de la maison de ventes aux enchères Artcurial, chargée de la vente en association avec Christie’s.
L'interview de M. Ludot dans le podcast Trésors du Luxe !
Vous pouvez donc imaginer mon plaisir à découvrir ces pièces d’exception. D’autant que j’ai eu la chance de pouvoir interviewer M. Ludot en personne. Je vous invite à suivre ce lien pour découvrir cet entretien gratuitement via Spotify.
Et pour joindre à la voix de M. Ludot quelques photos, voici les pièces que j’ai préférées dans l’exposition et celles dont parle M. Ludot dans le podcast.
A très bientôt !