Merci Rebecca !
Je m’appelle Maïte et je suis personal shopper depuis 2010.
A l’époque, on comptait le nombre de personal shoppers sur les doigts en France. Il s’agissait d’un nouveau métier, qui se développait à l’ombre du conseil en image.
Comment j’en suis arrivée là ?
Vous allez voir, ce n’est pas banal !
Comment j'en suis arrivée là ?
J’ai commencé à m’intéresser à la mode assez jeune, ma première Barbie – je l’ai eue à 3 ans – et je n’ai quasiment joué qu’à ça quand j’étais enfant. J’avais une collection impressionnante de poupées, de vêtements, d’accessoires divers (passion chaussures de Barbie <3), et je créais des robes avec des foulards.
Plus tard, je devais partir aux Etats-Unis pour mes études. J’ai travaillé dans une boutique de vêtements, Un jour Ailleurs, pour économiser dans cette perspective.
Cette expérience a été une révélation. Parce que j’ai tout d’abord adoré travaillé en magasin et deuxièmement car cela m’a permis de comprendre un de mes talents.
En 2005, j’ai découvert la série de livres Confessions d’une Accro du Shopping, de Sophie Kinsella.
J’ai d’abord détesté le livre… avant d’en faire, au bout de 100 pages, mon livre de chevet.
Le métier de Rebecca
Ce qui a particulièrement retenu mon attention, c’était le métier de Rebecca.
Elle était devenue conseillère particulière chez Barney’s à New-York. Ce métier m’a beaucoup interpellée. J’ai mené des recherches. C’est là que j’ai commencé à m’intéresser au métier de personal shopper.
Chez Un Jour Ailleurs, j’intervenais sur quatre boutiques, en remplacement des personnes en congé pour l’été. J’ai pu me confronter à des clientes très différentes. Et au conseil en style.
Il y a un exemple en particulier dont j’aimerais vous parler. Il s’agissait d’une dame, taille 50, assez mal à l’aise avec sa taille.
En suivant ses besoins et sa morphologie, j’en arrive à lui proposer un tailleur en lin beige, avec un top rouge. Cet ensemble lui allait comme un gant.
J’ai adoré voir le sourire sur le visage de cette femme. J’ai adoré la sensation de confiance qui se dégageait d’elle avec la bonne tenue. Comme elle s’est redressée, comment elle était mise en valeur.
C’était grisant et enthousiasmant, car j’ai pris la mesure de ce que j’ai pu lui apporter par mon conseil. A compter de ce jour, j’ai su que je serai un jour personal shopper.
Le chemin pour y parvenir n’a pas du tout été une ligne droite.
Et c’est normal, la vie est ainsi faite !
Je vous raconterai les péripéties dans un autre épisode du podcast 🙂
Des hauts et des bas avant d'y arriver
Aujourd’hui je suis d’ailleurs persuadée que j’avais besoin de passer par toutes ces étapes pour arriver à la personne que j’étais en 2010, quand je me suis lancée, ou celle que je suis devenue aujourd’hui.
Ce que je retiens, c’est que j’ai découvert mon métier passion.
Une prise de conscience dont j’ai pu me saisir à la première occasion de me reconvertir. Il n’y a pas d’âge pour cela. Pas de métier-type. Il y a seulement un moment où on sait clairement quel métier nous correspond et où la motivation est décuplée dans la réalisation de cet objectif.
Je vous encourage à croire en vos métiers passion, et à faire confiance aux méandres de la vie pour vous en approcher. Vous saurez quand c’est le bon moment. Et vous aurez peut-être peur. C’est normal.
L’inconnu, l’impression de « perdre » ses repères, de ne pas savoir si cela va marcher, ce sont des sensations normales. Il ne faut pas aller contre, mais au contraire les faire siennes pour les surmonter et réaliser son rêve.
Je vous souhaite de réaliser votre rêve.
J’ai réalisé le mien, et je vous remercie d’y contribuer en me lisant, ou en m’écoutant dans le podcast 🙂
Je me rends compte que parfois il est vraiment utile de se faire aider pour y arriver.
Si vous avez envie de me parler de votre projet en commentaire, ce sera avec plaisir !