Cette semaine, j’ai mis un terme à la saison 1 du podcast, pour mieux revenir avec la saison 2. Pour terminer en beauté, j’ai fait dans ce 39ème épisode une sorte de bilan des derniers mois. Un épisode par semaine, c’est une sacrée discipline. Surtout quand on veut faire parfait comme moi. Quelle erreur !
Je m’en rends compte aujourd’hui, après plusieurs mois de formation pour mieux entreprendre.
Important quand on a comme objectif de guider d’autres personnes dans leur propre aventure entrepreneuriale ! Je suis à mon compte depuis 2010. Et j’ai l’impression que je commence tout juste à comprendre ce que je fais…
Perfection rime avec luxe
Comme vous peut-être, j’imaginais qu’entreprendre, c’était faire chaque chose de la meilleure manière possible. Que les finitions étaient aussi importantes que le contenu, la structure, etc.
Je me disais que si c’était parfait, premièrement je n’aurais pas à recommencer.
Deuxièmement, je pourrais enlever la tâche de ma To-Do List sans avoir plus aucun grain de sable. Le soulagement du travail fait, bien fait, et vraiment terminé.
Mais je me mettais le doigt dans l’oeil. Cette stratégie peut marcher dans le monde du luxe. D’ailleurs c’est dans cet environnement que j’ai pris ce réflexe, après mon école de commerce. On apprend le souci du détail, de l’aboutissement. Parce qu’on nous pousse toujours plus loin vers l’excellence, et oserais-je le dire… la perfection.
Christian Dior a fait plus de 80 croquis avant de dessiner le tailleur bar qui a bouleversé la mode en 1947
Mais pas avec entrepreneuriat
La prise de conscience, je ne l’ai pas eue tout de suite. C’est grâce à des formations pour être une meilleure entrepreneure, que je me suis rendu compte du temps que je perdais à vouloir tout fignoler… Alors que le mieux est l’ennemi du bien et que fait vaut mieux que parfait…
C’est difficile de désapprendre quelque chose qui est devenu naturel. Alors je m’efforce. Pour mes épisodes de podcast, comme je vous le confesse dans l‘épisode #39, mais aussi dans ma newsletter, ou encore ici, sur le blog. C’est tout un écosystème à retravailler. Pas simple !
Aujourd’hui, je préfère publier un podcast spontané, même avec des erreurs !
Les dangers du perfectionnisme
Et pourtant c’est nécessaire, quand par exemple pour la création de contenus,
- Passer beaucoup (trop) de temps sur des détails (comme le design d’un carrousel pour Instagram) ne garantit pas l’efficacité de la publication !
- Il vaut mieux publier un contenu imparfait mais pertinent pour la cible que tu as choisie que de ne rien publier du tout.
« Le perfectionnisme est la pire chose qui puisse arriver à votre entreprise. Pendant 13 ans, j’ai fait cette erreur et cela m’a freiné dans ma création de contenu.
Passer à l'action, et itérer
Je l’ai compris aujourd’hui, mais le naturel revient vite au galop, il faut accepter l’imperfection, se détacher de l’excellence pour s’améliorer. C’est de l’action que vient la clarté. C’est en se trompant qu’on peut se rendre compte de ses erreurs. Pas en ayant peur de se tromper… L’inaction, c’est ça qui fait que tu vas te poser des milliers de questions, douter, laisser le syndrome de l’imposteur grandir. Bref, c’est ton pire ennemi !
Mon conseil pour vous : osez lâcher prise
Le perfectionnisme est un piège. Il faut s’en rendre compte rapidement. Car il n’y a pas de meilleure chose que d’apprendre à se tromper rapidement ! Pour se tromper et donc corriger, améliorer !
Apprenez à vous connaître, observez votre fonctionnement, faites-vous confiance, faites confiance au processus.
Le succès n’est pas dans le détail. Il est dans votre résilience, dans votre capacité à recommencer sans relâche, jusqu’à ce que cela marche. Vous balayerez les grains de sable en chemin !