Philippe Starck.
Tout le monde le connaît, au moins de nom, mais qui est ce designer coqueluche des médias, encensé aujourd’hui par Free, qui lui a confié le relooking de sa box, et aussi par Photomaton ?
Je suis allée voir son site pour en savoir plus.
Une fois choisie la langue, le malicieux Philippe s’efface, au profit d’une liste absolument incroyable : architecture et intérieurs, design de conception, dessin industriel, meubles, appareils électriques, lampes, bagages, vêtements, salle de bain, etc… et aussi les surprenants : nourritures, véhicules, good goods et meubles urbains.
Je ne sais pas vous, mais l’impression que j’en ai comme ça, à brûle-pourpoint : c’est un bourreau de travail !
Un peu de bio pour la route :
Né en 1949, fonde sa première agence en 1968, spécialisée dans les objets gonflables. Travaille avec Pierre Cardin en 1969, puis prend son indépendance, et crée surtout des produits de consommation courante.
A travaillé pour un certain Président à l’écharpe rouge.
Très ironique, il a créé Good Goods, un catalogue de non-produits pour les non-consommateurs.
Ne se prend pas au sérieux, chic ! : des photos cocasses, rigolotes.
On le compare un peu à l’architecte Jean Nouvel, qui a la même liberté créatrice et inventive, aussi spectaculaire qu’intellectuelle.
Fort en communication, il mise sur son image, devient incontournable dans les années 80, et « Starck » un logo qui parle aux gens.
Quelques réalisations parmi des centaines, des milliers : la déco des Bains Douches dans les années 70, les aparts privé du Président Miterrand à l’Elyée, le relooking du logo de Nîmes en 1987, des brosses à dents Fluocaril en 1989, en 1990 le tabouret W W pour Vitra, la chaise Louis Ghost (photo) en 2000 pour Kartell, le relooking de l’Hôtel Royal Monceau en 2010, etc.
Une phrase retient mon attention : « J’aime ouvrir les portes du cerveau humain ». A méditer !