Pour ou contre les campagnes publicitaires décalées, notamment les campagnes internet dites virales (ça se propage comme un virus, attention!) ?
Une pub, c’est vanter les mérites d’un produit, ou propager les valeurs d’une marque. OK.
Mais c’est aussi, aujourd’hui, un moyen d’attirer l’attention.
Et attention, ça doit être efficace, vu le prix du spot diffusé en heure de grande écoute. D’où l’importance de relayer cet(te) investissement / info, par la radio, la campagne d’affichage, internet, etc.
Pour créer l’événement donc, il faut créer quelque chose, qui fasse la différence par rapport aux concurrents. DIFFÉRENCIATION, un mot-clé du marketing.
L’idée, c’est bien sûr de marquer les esprits.
En cours de pub aux USA, on nous racontait qu’il y avait plusieurs objectifs à une pub, notamment en fonction du style de pub.
En cours de pub aux USA, on nous racontait qu’il y avait plusieurs objectifs à une pub, notamment en fonction du style de pub.
Une pub drôle (La Marmotte et le papier d’Alu), ou choquante (les crash tests « réels » de la sécurité routière) , ou insolite, ou, etc… ?
Objectif : Susciter des émotions. Positives ou négatives, en fonction du message voulu par la marque bien sûr.
Par exemple, dans le cas d’une pub drôle, comme c’est le cas ici, avec la PNS (voir la vidéo plus bas), vous faire (sou)rire, bien sûr, mais aussi déclencher chez vous un process de mémorisation.
En effet, je ne suis pas spécialiste en zones du cerveau, mais la sphère émotionnelle ancre profondément un souvenir, alors qu’une information neutre, sans contexte particulier ne restera que le temps utile dans votre esprit.
Vous vous souvenez des titres de l’actualité à la radio vous? Moi pas. Par contre, les images d’un tsunami, ça ça reste. L’image y est donc pour beaucoup, et souvent on dit bien plus de choses avec une image qu’avec mille mots. Bien sûr, on ne « dit » pas les choses, mais les messages eux, sont bien perçus par le cerveau. L’inconscient, notre culture, notre héritage historique font que nous allons décoder l’image et ses messages, même sans y faire attention. La musique est souvent un vecteur d’intégration, pour facilier la lecture « subliminale ». Un film d’horreur sans musique, sans son (=sans respirations rauques, etc.), ça vous fait peur à vous?
Je ne sais pas vous, mais je m’amuse beaucoup des publicités. En général je les regarde avec intérêt et curiosité la première fois, et avec un peu plus de critique la seconde fois.
J’adore les pubs qui ne sont pas conformes au « codes » de la catégorie, et qui jouent donc sur un second degré. C’est très en vogue en ce moment.
Un exemple? Tout simplement la pub de Nicole Kidman… pour Schweppes…, l’année d’après son contrat avec Chanel n°5.
L’univers de la pub? So romantic, belle musique, beaux paysages lointains (l’Inde), une histoire d’amour, des robes fluides emportées par le vent, et à la fin… on s’attend à une scène d’amour, ou le dévoilement d’un parfum. Mais non, c’est Nicole qui boit – bruyamment donc antiglamour à fonds – à la bouteille de son Schweppes Agrumes…
Des similitudes? Mais non, uniquement dans votre esprit voyons 🙂
–> HYPER EFFICACE !
Cette tendance se retrouve beaucoup en ce moment, donc le jeu, c’est de deviner le produit mis en scène.
Alors, Police Nationale du Style… Pub pour quoi?
J’aurais tendance à penser à un nouveau magazine de mode peut-être… Ou alors une web TV (côté communautaire, participatif?) Ou peut-être une marque de mode à petits prix (credo = ça ne coûte pas cher de bien s’habiller)?
Ca se trouve c’est pour une banque ou un assureur !!
Ca se trouve c’est pour une banque ou un assureur !!
L’avenir nous le dira ! En attendant, n’hésitez pas à envoyer vos idées par commentaire interposé !
Ce post est une suite de celui-ci, donc allez-voir peut-être l’autre vidéo, ci-dessous, un deuxième opus, sur les rayures (mais j’adore celui sur le « roi lion » 🙂 )
Vous en pensez quoi?
Et vous pouvez aussi aller sur la page facebook : ici.
Toutes les vidéos : là.
Si cette thématique (pub et émotions) vous intéresse, je vous invite à lire l’article très clair de Bernard Croisile, pour stratégies.fr, ou la présentation du livre d’Erik du Plessis sur le blog de Daniel Bô.