Un peu de retard pour vous raconter la vision de Dominique Blanc sur la mode, mais voici quelques éléments.
Et sinon, le podcast de l’entretien est disponible sur le site de l’université de la mode (lien ci-dessous).
Et sinon, le podcast de l’entretien est disponible sur le site de l’université de la mode (lien ci-dessous).
Dominique Blanc c’est qui?
C’est avant tout une femme de théâtre, mais aussi une actrice française dont le talent a été récompensé par quatre César et deux Molière.
C’est donc en quelques sorte un monument du spectacle français 🙂 et Lyonnaise en plus !
Pour ceux qui aiment l’histoire, et les films / téléfilms historiques, elle a joué dans la Reine Margot avec Adjani, et dans l’Allée du Roi, d’après le roman éponyme.Mais on l’a vue aussi dans Indochine, Ceux qui m’aiment prendront le train, etc. La filmographie complète est sur wiki.
Beaucoup d’humilité, une sorte de sagesse, vis-à-vis des diktats de la Beauté, et surtout une grande simplicité. Un moment, elle répond d’ailleurs à Jean-Christophe Galeazzi en .. vidant son sac 🙂
La vidéo est en ligne :
Son rapport à la Mode n’est pas conventionnel, ni dicté par les tendances. Elle avoue être « hors normes« , et ne pas lire de journaux de mode. Mais elle a un faible pour les jolies chaussures. Oh ! un point commun! 🙂
Elle commence d’ailleurs par refuser l’invitation de l’Université. Puis elle réfléchit, et remarque les ressemblances créatives entre le cinéma et la mode. C’est un domaine qu’elle ne connaît pas, qui l’intrigue. Elle aime le risque, elle l’a prouvé en changeant de registres de rôles, elle accepte donc finalement, pour l’originalité de l’entretien.
La mode, pour son côté superficiel ne l’intéresse pas, mais un défilé Christian Lacroix, auquel elle a la chance d’être invitée est pour elle une révélation.Consciente de son privilège d’avoir pu voir de la Haute-Couture de près, qu’elle appelle « Beauté Majuscule« , elle décrit le « Miracle » que représente pour elle un défilé : « des silhouettes qui ne marchent pas mais volent« , des silhouettes irréelles, « sorties de contes de fées« , elle en a « le poil dressé« .
Pour elle c’est un déclic, elle elle se passionnera ensuite pour cette mode, celle des créateurs et de l’invention. Ce qui lui plaît chez les créateurs, les grandes marques comme Hermès, c’est le savoir-faire artisanal et l’exception.Elle évoque aussi le Tapis Rouge, où elle se « déguise en star« . « On ne peut pas être glamour tous les jours ! » Pour elle l’élégance, c’est « choisir la tenue adaptée à la situation« .
La comédienne nous raconte que ce qui la touche surtout, c’est la magie du costume de théâtre ou de cinéma.
Elle nous révèle sa passion des corsets, qui l’aident à rentrer dans le personnage, et pour les artistes qui créent et fabriquent ces merveilles.
Souvent elle s’implique dans le choix, dialogue avec les costumiers pour trouver LA pièce idéale.
Dominique Blanc raconte par exemple une veste en daim, dénichée aux puces, pour le rôle d’Agnès, dans la trilogie de Lucas Belvaux, Un couple épatant, Cavale, et Après la vie.
Alain Boix, Directeur Esmod, lui présente enfin ses dessins, réalisés pendant l’entretien.
Elle aime le côté « George Sand pratique » de la cavalière, le côté Princesse et Clocharde, et la robe drapée glamour façon YSL. Et le Orange !
Lien vers le podcast de l’Université de la Mode.
