En partenariat avec la Fondation Yves Saint-Laurent et son musée parisien, le musée lyonnais promet une belle découverte, tout en mettant en avant le savoir-faire des soyeux lyonnais.
A voir jusqu’au 8 mars 2020, rue de la Charité (Bellecour/Ampère).
Lyon, ville de soie
Yves Saint-Laurent et les soyeux lyonnais
Scénographie de l’exposition
En fidèle du Musée des Tissus, anciennement Musée des Tissus et des Arts Décoratifs, j’ai été étonnée de commencer la visite par la grande salle au dallage en marbre rouge. Ce choix se comprend, car l’exposition occupe deux salles et demie (la grande salle donc, le sas de l’escalier, et la petite salle qui présentait les cahiers d’archives des soyeux si cela vous parle), mais j’avoue qu’il m’a marquée !
La première salle est consacrée aux robes d’Yves Saint-Laurent
L’organisation de l’exposition est très lisible, avec un couloir central, au bout duquel se trouve une très belle photo en noir et blanc du maître. Comme si nous venions d’entrer dans les ateliers et qu’il nous attendait. A gauche, une multitude d’entrées, qui correspondent aux différentes maisons de soyeux lyonnais.
Dans chacun des petits espaces, des robes présentées sur mannequins, des dessins de silhouettes, et des documents qui racontent la Haute-Couture : métrages, prix au mètre, etc.
A droite deux vitrines. L’une reprend quelques éléments de la jeunesse d’Yves Saint-Laurent – comment il en est arrivé à la Haute-Couture. L’autre détaille les étapes de la Haute-Couture, du dessin au modèle de défilé.
Les robes de l’exposition apparaissent également sur un grand écran, à travers les images d’archives des défilés Yves Saint-Laurent.
Des échantillons qu’on ne peut toucher !
Dans la deuxième salle on trouve des échantillons de tissus des maisons mentionnées précédemment. L’exposition présente aussi leurs cahier d’archives et une vidéo qui explique le métier de tisseur / soyeux.
J’avoue avoir été déçue par cette salle. Quel dommage de ne pouvoir toucher tous ces beaux tissus présentés ! Ils ne sont pas protégés par des vitres. C’est d’un frustrant !
J’ai trouvé l’exposition bien trop courte. Tant de beauté dans la première salle, et de frustration en ce qui me concerne dans la seconde !
C’est également dommage qu’il n’y ait pas eu plus de liens avec l’exposition permanente et ses trésors, je trouve !
Dans tous les cas, je vous recommande cette visite ! L’exposition permet de comprendre comment un couturier choisit le tissu qui lui permet de créer des robes somptueuses.